Vendredi, une table ronde a rassemblé trois présidentes d’Eglise : Anette Kurschus (EKD, l'église protestante en Allemagne), Rita Famos (de l'église évangélique réformée de Suisse) et Emmanuelle Seyboldt (EPUdF).
Photo: Christoph Knoch |
Certes, l’EPUdF est bien petite par rapport à ses deux Eglises sœurs de Suisse ou d’Allemagne. Mais le message évangélique reste le même : être le sel qui donne la saveur au repas (après Mt 5,13), et être la voix des sans-voix, le porte-parole des plus faibles.
C'est
ensemble que les Églises d'Europe peuvent habiter ce rôle, notamment via les organisations
de la Communion des Eglises protestantes en Europe (CEPE) et la Conférence des
Eglise en Europe (CEC - Conference of European Churches). Ensemble, nous cherchons une position commune et prenons la parole publiquement :
l'accueil digne des migrants, la justice climatique ou la paix entre les
religions, maïs aussi dans le monde.
A
partir du message biblique, l'Eglise est
ainsi la conscience de la politique, elle veut faire grandir la paix et la justice
(qui est une dimension forte aussi du COE).
La
concorde de Leuenberg (qui célèbre d'ailleurs l'année prochaine ses 50 ans)
montre bien que nous pouvons vivre dans une communion malgré les différences,
par une diversité réconciliée.
Les trois présidentes ont ainsi
partagé sur l’essentiel évangélique et les conditions dans lesquelles leur
Eglise reçoit et vit de l’Evangile aujourd’hui, en lien avec la situation
politique européenne.
Ulrich Rusen-Weinhold
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