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A Busan, j'avais prié avec mes pieds (voir ici). A Windhoek, j'ai prié pieds nus !
Jeudi, le temps de prière du soir était centré sur le buisson ardent. Je faisais partie des lecteurs de ce temps de prière, et lors de la liturgie, la célébrante nous a invités à quitter nos chaussures, pour manifester la présence de Dieu parmi nous, comme Moïse devant le buisson ardent. Je suis donc montée au pupitre pieds nus...
Ce soir aussi, nous étions invités à prier pieds nus, cette fois-ci en marchant sur un sol granuleux qui symbolisait le désert, où Dieu vient cheminer avec son peuple. Nous pouvions aussi écrire une prière, prendre une pierre représentant ce que nous avions à confesser et la déposer dans un bassin d'eau, qui symbolisait le pardon de Dieu, être béni(e) par quelqu'un, avoir les pieds lavés, ou simplement chanter avec la chorale.
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Les temps de célébrations de cette assemblée sont toujours très créatifs, très beaux avec une chorale et un accompagnement musical de qualité et très entrainants, des chants modernes ou arrangés de façon moderne, des lectures à plusieurs voix et en plusieurs langues, parfois de la danse ou une mise en scène de la lecture biblique, des symboles visuels (noix de Makalani, eau, arbre, chaines, etc.). Tout est fait pour que le culte nous touche tout entiers, pas seulement notre intellect, mais notre corps, nos émotions, notre imagination ; pour témoigner que la relation que nous avons avec Dieu n'est pas enfermée dans nos têtes, mais qu'elle nous englobe, nous entoure, nous embrasse.
J'ai déjà repéré quelques chants que j'aurai plaisir à faire connaitre à notre Eglise dès notre retour. Et quelques idées pour les cultes "autrement". Car ça sert aussi à cela, ce genre de grand rassemblement : à prendre du recul par rapport au quotidien, à trouver de nouvelles perspectives, de nouvelles idées, une bouffée d'oxygène, un temps pour se renouveler.
Claire Sixt Gateuille
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