
Elles sont gaies, aiment chanter, parler théologie, défendre leurs idées et témoigner de ce qu’elles vivent dans leurs situations. Elles sont toutes connectées, font des présentations powerpoint remarquables, s’expriment en anglais, parfois rudimentaires, mais elle se font comprendre par tous les moyens. Elles trouvent que malgré les progrès considérables (82 % des Eglises de la FLM reconnaissent le ministère pastoral de femmes), elles voudraient aller encore plus loin : accéder à des postes de direction, pouvoir exercer leurs ministères et charismes à leur façon, et non pas comme les hommes aimeraient qu’elles le fassent.
Je me sens privilégiée. Dans l’UEPAL, et auparavant quand j’étais dans l’ERF, je n’ai pas été confrontée à des propos machistes ou sexistes, ma parole et mes propositions ont été prises au sérieux. Ici, certaines femmes témoignent de violences, de viols parfois, de discrimination et de condescendance souvent, de portes qui se ferment parce que les hommes en position hiérarchique ne veulent pas d’elles.

Comment allons-nous le présenter ? De façon très « académique » (comme le souhaitent certains ?) ou de façon créative, comme l’espèrent les femmes ici. Avec Agnieska, une Polonaise, Dina, une femme d’Asie du Sud-Est et Mina, une Tanzanienne, nous sommes 4 à réfléchir à la forme qui sera la plus pertinente.
A bientôt. Je suis bien sûr en pensées avec la France et attends avec impatience les résultats des élections !
Patricia
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