Lundi prochain, je vais décoller pour la Namibie. Un beau pays, parait-il, dont je vais voir assez peu de choses, sinon un aéroport, un hôtel et un stade... Car oui, les relations internationales, c'est souvent des destinations exotiques dont on n'a pas le temps de profiter, parce qu'on est là pour une bonne raison, et qu'après, on a une famille qui nous attend et qu'on se dépêche d'aller retrouver.
Cela dit, je me réjouis d'aller à Windhoek, pour connaitre un peu mieux la Fédération luthérienne mondiale (FLM), son travail sur le terrain, ses Églises membres, son travail de communion entre elles, en particulier sur la diversité des lectures bibliques selon les contextes.
Je me réjouis d'aller à Windhoek pour fêter les 500 ans de la réforme avec des gens des quatre coins du monde que la Réforme - et l’Évangile ! - a touchés, de prier le Notre Père dans ma langue, en entendant 500 autres langues autour de moi le dire simultanément, de chanter des cantiques avec la même fougue que si c'était le dernier "tube" du moment, en me balançant allègrement parce qu'ici, la louange n'est pas réservée à la bouche et au cœur, mais qu'elle s'exprime avec tout le corps.
Je me réjouis d'aller à Windhoek pour contribuer à l'élaboration du programme de travail de la FLM pour les 7 années à venir, pour mieux comprendre la place de notre Église dans cette grande organisation, pour rencontrer des membres d'autres Églises et échanger sur la mission des Églises, aujourd'hui.
Je me réjouis d'aller à Windhoek pour vous faire découvrir, par le biais de ce blog, un peu de cette réalité-là, un peu de l’Église universelle. Ah oui, au fait, je me présente : Claire Sixt-Gateuille, pasteure, chargée des relations internationales de l'Église protestante unie de France et déléguée à l'AG de la FLM à Windhoek.
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