dimanche 14 mai 2017

Célébration des 500 ans de la Réforme

La procession (c) CSG
Aujourd'hui, c'était la grande fête ! Une explosion de rythmes, de couleurs, de joie et de reconnaissance. 

Nous nous sommes levés très tôt pour être à 7h15 devant les bus. Une heure plus tard, nos sacs fouillés et nos corps scannés au détecteur de métaux, nous pouvons enfin partir pour le stade Sam Nujoma, où nous arrivons vers 9h. Là, nous attendent déjà de nombreuses chorales. Certaines sont venues d'Afrique du Sud, du Botswana, ont parfois fait 24h de bus pour se réjouir avec nous. Car cette célébration des 500 ans de la Réforme, c'est un événement exceptionnel ici. Chacun - et surtout chacune - a mis sa plus belle tenue, son costume traditionnel le plus élaboré, pour honorer Dieu en ce jour. Les pasteur(e)s ont été priés de se mettre "en tenue", mais pas en habit liturgique (sauf les célébrants). 

La célébration commence à 10h. Nous sommes bien placés, la procession passe devant nous. Procession, chorales locales et chœur de l'assemblée, salutations, prières, chants, lectures bibliques, Cène, envois et bénédiction vont se succéder pendant quatre heures... Les pique-nique nous sont distribués après la communion, lors que le culte n'est pas fini... peut-être pour rappeler que la Cène était un repas... 

Il a fait chaud, malgré les tentes installées pour nous protéger du soleil. Mais toujours, un peu d'air frais venait nous rafraichir au bon moment. Quand nous commencions à ressentir la soif, on nous distribuait des bouteilles d'eau. Quand on commençait à sentir la lassitude, un chant entrainant nous réveillait de notre torpeur. Je dois avouer que je pensais trouver ces 4 heures beaucoup plus longues ! 

Après ce culte marathon, il est prévu d'enchainer avec la "célébration", 1h30 de fête à l'africaine, avec chorales, danses, etc. Mais il faut bien l'avouer, nous - délégués français - n'en pouvons plus. Cela fait 5 jours que nous vivons des journées marathon, et si l'on veut contribuer à ce blog, il faut attendre que la connexion soit meilleure parce que moins de gens sont connectés, et donc attendre le soir tard ou le matin tôt... Aussi nous décidons d'appeler un taxi. On nous demande de ne prendre que la compagnie "sécurisée" avec laquelle a été passé un arrangement. Nous appelons, et montons dans le mini-bus de cette compagnie qui arrive, avant de découvrir qu'en fait, il était prévu au départ pour les représentants oecuméniques... Il y a de la place pour tout le monde, Christian Albecker se retrouve voisin du Cardinal Kurt Koch qui lui donne des nouvelles du pape.  

Nous rentrons donc (enfin) à l'hôtel vers 15h20, et savourons un peu de temps libre et une bonne bière. Un petit tour à la piscine achève de détendre ceux d'entre nous qui bravent l'eau froide. Un petit tour sur le blog ou sur leur messagerie pour ceux qui en ont le courage. 
Demain, le marathon reprend. 

Claire Sixt Gateuille

1 commentaire:

  1. Merci pour vos nombreux messages. Une double question : quelle place l'assemblée donne-t-elle aux invités œcuméniques comme le cardinal Koch ? Et, plus spécifiquement, de quelle manière tient-elle compte des autres protestantismes ?

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