Pour ceux et celles qui douteraient encore de l’attitude et l’action à
mener vis-à-vis des réfugiés, un excellent éclairage du pasteur italien
Luca Negro à partir du texte de Genèse 18.01-18. À travers cette
parole, un manuel pratique de l’accueil qu’un chrétien doit offrir nous
est révélé.
« L’Europe ne peut pas accueillir
toute la misère du monde, mais elle peut prendre sa part de cette
misère .» Généralement on reste avec la première moitié de la phrase de
M. Rocard. On a bien su exploiter cette misère du monde en notre faveur,
le moment venu. Et malheureusement aujourd’hui des opportunistes
politiques et religieux en font autant, en soufflant sur les braises des
peurs irrationnelles des uns et des autres vis-à-vis de l’étranger.
Personnellement,
j’ai apprécié la radicalité du propos. Il n’y a pas quinze lectures des
textes concernant l’accueil. Et nous sommes donc placés dans cette
réalité qui n’admet qu’une réponse, comme devant Jésus. Celui même qui
nous parle en Mt 25 : « …car j’étais étranger et vous m’avez accueilli… »
. Cela vient de nous être rappelé dans l’intervention du Patriarche Mor
Ignatius Aphrem II, de l’Église Orthodoxe Syriaque.
Au milieu
de la description de la situation, le Patriarche a dénoncé l’action de
groupes majoritairement pentecôtistes (je le cite) lesquels, tout en
venant en aide aux populations dans le besoin, font du prosélytisme
éloignant les croyants de leur traditions ecclésiales.
L’intervention suivante du Rev. Meletis Meletiatiadis, Président du Synode de l’Église Évangélique Grecque nous rappelle que lorsque nous venons en aide, nous le faisons au nom du Christ et non pas au nom de nos dénominations ecclésiales.
Dans ce sens l’exemple du couloir humanitaire,
l’action de Saint’Egidio et la FPF, ainsi que des églises protestantes
et catholiques tant du côté italien comme français a été mis en exemple.
Article rédigé par Roberto Beltrami
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