Salle plénière de l'Assemblée de la CMER (c) M Voorwinden |
Ce matin l’Assemblée Générale de la Communion Mondiale d’Églises Réformées a commencé à Leipzig (Allemagne). Presque 1.000 personnes ont été invitées. Parmi elles la plupart sont des délégués des Églises membres. Pour la France, deux personnes représentent l’Église d’Alsace et de Lorraine, deux autres représentent l’UNEPREF et moi-même l’EPUdF, la deuxième déléguée EPUdF étant empêchée.
Parmi les participants de l’AG il y a aussi des représentants d’Églises non-réformées et les étudiants du Global Institute of Theology (GIT). Les participants du GIT (auquel j'ai moi-même assisté en 2014) sont des étudiants en théologie ou des jeunes pasteurs. Ils sont déjà en Allemagne (Wuppertal) depuis trois semaines pour étudier et partager dans un contexte mondial comment la théologie et le ministère se vivent dans leurs contextes locaux différents et pour apprendre l’un de l’autre.
En outre des délégués et invités il y a 75 « stewards », au travail du matin au soir pour mener à bien l’organisation de ce grand événement. L’un d’eux, Quentin, est français, étudiant en théologie à Montpellier ayant passé deux semestre d’étude à l’université de Leipzig dans le cadre d’une échange.
Quelques stewards (c) CMER/WCRC |
Les dernières personnes présentes que j’aimerais nommer sont les interprètes. Pendant l’AG, les interventions – des moments de cultes aux réactions aux différentes contributions – se font en 6 langues, une langue parlée (majoritairement l’anglais), interprétée en direct dans les 5 autres langues officielles ou soutenues par la CMER : anglais, français, allemand, espagnol, coréen et indonésien. Ayant entendu tant de langues pendant toute la journée, je ne me rends plus compte dans laquelle je parle moi-même à un moment donné (pourtant, je me suis bien assurée que je suis en train de vous écrire en français actuellement).
Des 243 Églises membres de la CMER, venant de 108 pays, ce matin 126 étaient déjà représentées. D’autres délégués doivent arriver un peu plus tard. Certains ne peuvent pas nous rejoindre, n’ayant pas pu obtenir un visa (dans les délais).
Le refus de visa est une question récurrente pour ce genre de manifestations, peu importe dans quel pays l’événement a lieu. Cela défavorise un certain nombre d’Églises membres, et chaque fois les mêmes, qui se retrouvent dans l’impossibilité de participer aux assemblées. Un état de fait difficilement acceptable pour une organisation qui met tant d’accent sur la justice de tout genre...
Marlies Voorwinden
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