mardi 4 juillet 2017

Intervention d'une déléguée française

Le sujet de l'ordination des femmes reste assez controversé. La CMER a donc voulu faire avancer les choses en rédigeant une confession de foi sur le sujet.
Ce texte aboutit à reconnaître l'égalité stricte de droits (même respect et même dignité) entre femmes et hommes et c'est, de notre point de vue, une bonne chose. Cette vérité théologique se heurte à celle du terrain de certaines églises. la confession se clos par le texte suivant :
"les Eglises de la CMER s'engagent maintenant sur le fait que notre pratique commune consistera à recevoir au ministère ordonné des femmes ayant reçu cet appel et ayant démontré qu'elles disposent des dons nécessaires à la direction et au service des ministères de l'Eglise. Leur emploi et leurs indemnisations afférentes seront déterminées sur les mêmes bases.
Relevé déjà dans les groupes de discernement, la question se pose du devenir des églises pour lesquelles cette "confession" n'est pas applicable. Il ne s'agit certes pas d'une majorité. Une enquête du bureau aux retours bien incomplets laisse voir environ 42 églises qui n'adhérent pas à ce principe (dont 18 en Afrique et 7 en Europe).
C'est le sens de l'intervention de la déléguée de l'UNEPREF, Noro Andrianalizah, lorsqu'en levant son carton bleu, elle a souhaité attirer l'attention de la communion sur ce risque "grave" à terme qui pourrait aboutir soit à la démission, soit à l'exclusion des Eglises qui ne veulent pas adhérer à la confession de foi sur l'ordination féminine.
Il faut dire que le Président a quelque peu balayé l'opposition notifiée et relevée par 4 ou 5 autres délégués.
Le sujet n'est pas clos et nous verrons aujourd'hui comment donner suite.

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