mercredi 31 mai 2017

Mais au fait, que fait la FLM ?

Nous vous avons beaucoup parlé du vécu de l'Assemblée de la FLM, mais pour comprendre ce dont nous avons parlé, il faut aussi savoir ce que fait la FLM, quels sont ses axes de travail, ses domaines d'action... La FLM, ce sont trois départements :

(c)  FLM
- le "World Service", s'occupe de l'action humanitaire de la FLM (aide d'urgence et développement). Très reconnu internationalement pour la qualité de son travail, pour sa présence dans les contextes les plus difficiles et pour son réseau (d’Églises) qui lui permet de déceler rapidement les situations critiques et de réagir vite, ce département est en partie financé par des aides au développement des pays nordiques et d'Allemagne (31% de son budget en 2014) ainsi que par les "grosses" Églises financées par l'impôt. Il gère également l'hôpital Augusta Victoria à Jérusalem. Le budget de ce département a doublé en 7 ans, et représente, en 2016, 92 % du budget total de la FLM. 

jeune participante (c) Johanan Celine Valeriano
- le "Department for Mission and Diakonia" s'occupe de formation et d'accompagnement des Églises pour qu'elles remplissent le mieux possible leur mission. Ce département fait en particulier un gros travail de formation des dirigeants d’Église et des jeunes et des femmes pour encourager leur participation dans les instances décisionnelles.

Il accompagne également les équipes dirigeantes des Églises vers plus de diversité, de participation de tous à la mission de l’Église, de créativité, de bonne gouvernance et de diaconie comme témoignage dans le monde. Il soutient leurs engagements envers la justice et en matière de formation théologique. Paradoxalement, c'est le seul département dont le financement ait baissé durant ces 7 dernières années. Son budget représente aujourd'hui 4 % de celui de la FLM.

(c) Albin Hillert
- le "Departement for Theology and Public Witness" s'occupe, comme son nom l'indique, de théologie et de prises de parole de l’Église dans l'espace public. Il travaille  en particulier sur les arguments théologiques qui servent de soubassement au plaidoyer des Églises auprès des instances internationales et à leurs prises de position sur des questions éthiques et sociétales (réfugiés, exploitation, plaidoyer pour le climat, etc.).

Ce département travaille aussi à l'approfondissement de la communion, en particulier par un travail d'herméneutique biblique qui permet de croiser et d'enrichir les différentes lectures contextuelles de la Bible, par un travail sur l'approfondissement de "l'identité luthérienne" (qu'est-ce qu'être luthérien aujourd'hui ?), par un dialogue sur les questions d'éthique sexuelle appelé "Conversation Emmaüs", appelant les Églises à être en chemin et à l'écoute les unes des autres pour discerner ensemble. En 2017, elle fait également un travail très intéressant de recensement et de mise en valeur des différentes initiatives des Églises pour fêter les 500 ans de la Réforme. Son budget représente aujourd'hui 1,6 % de celui de la FLM.

Claire Sixt Gateuille

vendredi 19 mai 2017

La FLM a aussi élu et installé un nouveau Conseil lors de l'Assemblée

The newly elected Council of the Lutheran World Federation during its first meeting on 17 May in Windhoek, Namibia. Photo: LWF/Albin Hillert
Voilà la photo officielle du nouveau Conseil de la Fédération luthérienne mondiale, avec au milieu le nouveau président, l'archevêque Musa Panti Filibus. Si vous regardez bien la photo vous y retrouverez Christian Albecker, président de l'Union des Églises protestantes d'Alsace-Lorraine, qui est membre de ce tout nouveau Conseil. Je vois aussi sur la photo, et sur la liste des vice-président-e-s de la FLM, l'archevêque de la Suède, Antje Jackelen, qui en octobre 2016 a accueilli le Pape François à Lund pour le lancement de la commémoration œcuménique des 500ans de la Réforme. Je pense entrevoir aussi Caroline Bader, une des chevilles ouvrières du plaidoyer pour la justice climatique lors de la COP21 ici à Paris.
L'organe décisionnel suprême de la FLM, rassemblant des délégué-e-s des 145 Églises membres de la communion, a plébiscité une liste de 48 candidat-e-s au Conseil, lors de sa réunion dans la capitale namibienne, Windhoek.
Les candidat-e-s représentent des Églises des sept régions de la FLM. La moitié de l'effectif des nouveaux membres du Conseil sont des femmes et 13 sont des délégué-e-s jeunes, conformément aux équilibres hommes-femmes et intergénérationnel de la FLM requérant 40 % de femmes, 40 % d'hommes et 20 % de jeunes dans les organes directeurs.

Appelé-e-s à se tourner vers l’extérieur avec gratitude pour le service - message de l'Assemblée

Delegates of the Twelfth Assembly of the Lutheran World Federation in Windhoek, Namibia. Photo: LWF/Albin Hillert
Les délégué-e-s de l'Assemblée de Windhoek sont déjà de retour chez eux - sauf quand cela se passe comme pour Claire et Jean-Frédéric et on se retrouve à devoir passer la nuit à l'improviste près d'un aéroport. J'espère qu'ils vont pouvoir se reposer ce weekend.
Mais c'est à partir de maintenant que la réception du travail de l'Assemblée commence, et pour faciliter cela, la traduction des documents se poursuit. Pour l'instant le texte intégral du message final de l'Assemblée se trouve en anglais. Mais ce communiqué de presse vous donne déjà un bon résumé du travail et des orientations:

1 Libres par la grâce de Dieu

Les délégué-e-s ont signifié que les discussions sur le thème et les sous-thèmes avaient réaffirmé le fait que l’amour inconditionnel de Dieu est un don gratuit et que le salut, les êtres humains et la création ne sont « pas à vendre ».

Alors que leur réunion se tenait pendant le 500e anniversaire de la Réforme, ils ont affirmé dans le message de l’Assemblée que la FLM est une communion libérée par la grâce de Dieu dans tous les aspects de sa vie et de sa compréhension d'elle-même. Les délégué-e-s ont reconnu le don et la mission de la communion dans l’engagement de la FLM à la réconciliation, l'édification de la communion et la diaconie prophétique, au milieu de nombreux facteurs socio-économiques qui mettent la « liberté » à rude épreuve.

Les délégué-e-s ont noté que tout en continuant aujourd'hui d’éprouver la douleur de la division, ils se réjouissent que l’engagement de la FLM dans le dialogue œcuménique ait porté des fruits. Ils ont remercié Dieu pour la commémoration luthéro-catholique commune de la Réforme en octobre 2016, l’action de réconciliation mennonite en juillet 2010 et la Déclaration commune luthéro-catholique concernant la doctrine de la justification de 1999, autant d'expériences qui les « encourage[nt] dans le ministère de la réconciliation qui [leur] a été confié ».

Ils ont salué le dialogue interreligieux en cours et la collaboration « au bien commun », mais ont souligné le besoin de compétences sur des questions telles que l’écoute pastorale des familles interreligieuses.

Affirmant l'aspiration à une réconciliation dans tous les lieux « où la libération que Dieu offre est encore nécessaire », l’Assemblée a mentionné la recherche de réconciliation de la Namibie avec l’Allemagne, son ancienne puissance coloniale, et le conflit permanent en Terre Sainte.

L’Assemblée rend grâce pour la poursuite du travail et du ministère diaconal du Département d’entraide mondiale de la FLM, de l’Alliance ACT et de ses partenaires œcuméniques. Elle a également exprimé ses remerciements pour les partenariats récemment établis avec le Secours islamique mondial et Caritas Internationalis.

L’Assemblée a soutenu l’ordre du jour de l’ONU des objectifs de développement durable d’ici 2030 et a demandé aux Églises de tous les pays de « s’engager ou se réengager à jouer leur rôle auprès de celles et ceux qui sont souvent oubliés et exclus ».

2 Le salut n'est pas à vendre

Les délégué-e-s ont noté : « le salut ne peut pas être vendu, parce qu’il ne peut appartenir à personne », puisque Dieu en Christ l’a donné librement. Comme au temps de Martin Luther, ils ont affirmé que « le salut est considéré aujourd’hui comme une marchandise, objet de manipulation, d’extorsion, de fausses espérances et même de meurtre. Les fausses interprétations du salut, notamment la prévalence de l’Évangile de la prospérité, sont encore vendues sur le marché. »

3 Les êtres humains ne sont pas à vendre

Proclamant que les êtres humains ne sont pas à vendre, les délégué-e-s ont noté que le baptême permet aux chrétien-ne-s de participer à la mission de Dieu (missio Dei) « en tant que co-artisans de la justice, de la paix et de la réconciliation ». Il a été demandé à l'Église de résister aux idéologies économiques et politiques qui veulent transformer les dons de la vie humaine en marchandises et, au lieu de cela, de s’efforcer d’incarner les mécanismes réconciliateurs de l’inclusion par l’esprit de communion, le culte et le service diaconal.

Soulignant le nombre élevé de personnes déplacées dans le monde aujourd'hui – 65 millions – les délégué-e-s ont demandé au Bureau de la Communion de la FLM « de continuer à plaider la cause des réfugié-e-s et des migrant-e-s et d’aider les Églises membres à développer leur capacité à recevoir des réfugié-e-s et à fournir des services de développement de longue durée pour renforcer leur autonomie ».

3.1 La pleine participation de toutes et tous

Les délégué-e-s ont félicité la Douzième Assemblée d'avoir respecté le quota de représentation de la FLM de 40 % d'hommes, 40 % de femmes et 20 % de jeunes, mais ont reconnu que la représentation complète, en particulier des femmes et de jeunes, n’avait pas été atteinte au niveau local des Églises. Les jeunes ont été félicité-e-s pour leur leadership dans la défense du climat et la conversation entre les générations.

Des remerciements ont été exprimés pour la politique de la FLM relative à la justice de genre et le cheminement permanent de la FLM pour l'inclusion des femmes parmi les pasteur-e-s ordonnés. L’Assemblée a applaudi les 119 Églises membres qui ordonnent aujourd’hui tant les femmes que les hommes pour le ministère et a exhorté « l'Église membre qui a cessé d’ordonner des femmes de mettre en place un processus et un calendrier pour réexaminer cette décision ».

3.2 La violence sexiste

Dans un monde où au moins une femme sur trois est victime de violence sexiste un jour ou l’autre, l’Assemblée a rappelé que « les violences fondées sur le genre sont inacceptables ». Les délégué-e-s ont rappelé aux Églises leur « responsabilité de remettre en cause les déséquilibres de pouvoir présents dans les sociétés patriarcales et de s’attaquer à la stigmatisation et aux tabous par une éducation sexuelle appropriée et exhaustive ».
Ils ont recommandé la consultation et l’étude du document de la FLM, L’Église dans l’espace public, dans les Églises membres pour appuyer la défense de la réconciliation des mécanismes de l’inclusion par l’esprit de communion, le culte et le service diaconal.

3.3 Des inégalités en hausse

L’Assemblée a noté que, malgré de grands efforts accomplis pour lutter contre l’extrême pauvreté dans le monde, « les huit personnes les plus riches de la planète gèrent autant de richesses que le tiers le plus pauvre de la population mondiale ». La répartition des ressources, l’accès à celles-ci et les politiques qui autorisent une accumulation extrême de richesses doivent être remis en cause, ainsi que des facteurs tels que le racisme, les castes et le tribalisme qui aggravent souvent la situation, ont déclaré les délégué-e-s.

4 La création n'est pas à vendre

L’Assemblée a professé que Dieu est un Dieu en relation qui crée et vivifie la création en tant que source de tout être. Les délégué-e-s ont dénoncé les habitudes des êtres humains de consommer toujours plus – 1,6 planète chaque année et cela augmente – déclarant que toute la création « gémit sous le poids des déséquilibres, de la surexploitation et des abus ».

Ils ont appelé les membres de la communion à résister à « la tentation de suivre les interprétations erronées et d’agir en tant que maître-sse-s dominant la création, mais plutôt nous comporter comme des intendant-e-s chargés de » préserver la création.

5 Libres par la grâce de Dieu : l’appel que nous partageons

Le message de l’Assemblée identifie la communion comme un don et une mission. « Libres par la grâce au moyen de la foi, nous sommes libéré-e-s pour être une Église au service de son prochain. Partageons pleinement les joies et les peines de l’autre ; prions les un-e-s pour les autres et mettons en commun nos ressources, spirituelles et matérielles, chaque fois que c’est possible. »

jeudi 18 mai 2017

Emotions à Johannesburg

Notre Guest house à Johannesburg
Ben voilà, il fallait que ça tombe sur nous : une correspondance un peu juste, et 1/2h de retard sur le premier vol, et nous voilà en carafe à l'aéroport de Johannesburg, à regarder notre A380 quitter son point de stationnement juste au moment où nous arrivons en courant à la porte d'embarquement... 

Désespoir, colère, déception... les émotions s'entrechoquent. Que faire ? Tout d'abord récupérer les bagages. Puis aller voir au guichet d'Air-France-KLM s'il n'y a pas moyen de prendre le vol pour Amsterdam qui part un peu plus tard. Mais voilà, comme tous les délégués européens rentrent en même temps en Europe, le vol est bondé... Apprendre avec consternation que le prochain vol que nous pouvons prendre est celui qui rentre à Paris... demain à la même heure que celui que nous devions prendre aujourd'hui. Se faire taxer au passage de 710 € en tout pour 2, car quand même, c'était à nous de prévoir que nous n'aurions pas le temps pour la correspondance (Comment le savoir quand on ne connait pas l'aéroport ? Quand on ne sait pas qu'il faut 1h pour l'embarquement d'un A380 ? Quand c'est quand même Air France qui propose ce vol à la vente alors qu'il est quasiment impossible à honorer ? Quand on ne sait pas que le président Namibien va prendre un vol ce jour-là et mettre tous les vols au départ de Windhoek en retard ?)...

Trouver une guest house pas trop chère et qui vient vous chercher directement à l'aéroport, poser ses valises, échanger trois mots avec la cuisinière en français, car elle vient de Côte d'Ivoire, manger, s'écrouler de fatigue.
Et ne pas trouver le sommeil. Car la décharge d'adrénaline a été telle que le coeur s'emballe encore. Et puis se relever pour sortir une couverture du placard, parce qu'il fait froid à Johannesburg, la nuit. On est en automne ici...

Tourner, se retourner. Se lever à 2h30 du matin pour vérifier qu'on peut s'enregistrer en ligne.
Ne pas y arriver.
Tenter tant bien que mal de se rendormir quand même, malgré le stress de s'imaginer devoir encore différer son retour.
Être dans les starting-blocks à 6h30 pour l'ouverture de la ligne d'assistance d'Air France.

S'entendre dire que "Oui,oui, tout va bien, vous êtes bien inscrits sur ce vol, ça doit être un problème technique, on vous pré-réserve un siège", adressez-vous au guichet d'enregistrement des bagages.
Se détendre enfin ; avoir envie de pleurer de soulagement.
Essayer de se rendormir un peu. Pleurer - enfin - en regardant les photos de mes enfants qui m'attendent et qui me manquent.

Se lever, se laver, déjeuner. Se réjouir de ne pas être seul à affronter cette situation (Jean-Frédéric Patrzynski est avec moi). Admirer les espèces autochtones de moineaux et de poules. Écrire ce billet, avant de finir de reboucler ses valises. Prévoir d'être à l'aéroport à 15h (le vol part à 18h50), pour être sûr d'avoir du temps pour s'il devait encore y avoir un problème.

Avoir follement envie de rentrer... et confier tout cela au Seigneur.

Claire Sixt Gateuille

P.S.: mise à jour du 20 mai : nous sommes bien arrivés comme prévu à Paris, le 19 mai à 5h40. Enfin !

mercredi 17 mai 2017

Être Steward à l'assemblée





Notre séjour en Namibie touche à sa fin et je prend le vol du retour dans quelques heures. Je ne vais pas faire un bilan ici de ce que j'ai vécu pendant la pré-assemblée mais aussi l'assemblée en elle-même. J'ai encore beaucoup de choses à vous raconter avant cela.

Pendant notre séjour à Windhoek et pendant l'assemblée, j'ai fait parti de l'équipe des stewards. Nous sommes trente jeunes à avoir été sélectionné par la FLM pour assister les différentes équipes techniques durant toute la semaine. A cela s'ajoute le même nombre de Core Volunteer, pour la plupart étudiant au séminaire luthérien à Windhoek qui nous ont rejoins pour compléter l'équipe.

Lorsque nous étions à Ondangwa, nous avons eu des « temps de préparation » qui ont principalement consisté à faire des petits jeux pour apprendre à se connaître et construire un esprit d'équipe. Une fois arrivé au Safari hotel, nous avons eu une réunion d'information pour rencontrer nos responsables d'équipes et le lieux où nous allions évoluer.

Il y avait plusieurs équipes de travail : Espace et management, qui s'occupait de gérer les salles en fonctions des activités, guidait les gens au bon endroit etc . Social média, qui a permis la bonne communication à l'extérieur de l'assemblée et qui vous permet de suivre le tout depuis les réseaux sociaux. Worship, qui a géré toutes les prières quotidiennes ainsi que la grande célébration de dimanche. Registration, qui s'occupait d'accueillir les participants leur donnant tout les documents nécessaires pour participer durant l'assemblée. It et communication, qui s'occupait des aspects techniques comme fixer un problème d'ordinateur capricieux. Documentation, pour copier dans les 4 langues officielles et s'assurer que chacun à reçu les bons documents au bon moment. Et la Plenary team, qui gérait tout les temps en plénière que ce soit avec les gardiens des portes, distribuer les documents, réguler les micros et intervenants etc.
Pour ma part, j'étais donc en charge de la documentation avec Iris. Nous étions supposé être 4 mais avons finalement été 3. J'ai travaillé avec Fabian qui vient de Munich et Lena qui est étudiante à Windhoek. En soit notre travail n'était pas forcément des plus passionnants au départ, mais c'était sans compter sur l'aide impromptu des photocopieuses capricieuses... La question quotidienne a vite été, quelle machine est en état de marche et disponible ? Nous pouvions n'avoir rien à faire pendant deux heures et soudainement 350 copies de 10 pages à imprimer dans les 30 minutes. Même si c'était le travail d'Iris, on a souvent été impliqué dans la vérification des traductions et autres afin d'être le plus efficace possible.

profiter du temps libre pour écrire un article!
En gros, pendant cette semaine j'ai beaucoup agrafé, perforé, et imprimé toutes sortes de documents mais pas que, j'ai eu l'occasion d'emballé des cadeaux (pour les invités oecuméniques entre autres) et donc d'usé de mes talents créatifs pour cela. Même si ce n'était pas forcément passionnant de prime abord, je pense que l'ambiance dans le bureau et les différents partages que l'on a pu avoir les uns avec les autres à contribué à rendre chaque jour un peu unique et joyeux. Et je ne regrette pas d'avoir été assignée à cette tache ! Surtout qu'aujourd'hui, j'agrafe plus vite que mon ombre !










Merci à Johanne Céline des Philippines pour ses merveilleuses photos!

mardi 16 mai 2017

Dernière ligne droite !



Session plénière : Des délégués prenant le micro
(ou attendant pour prendre la parole derrière les micros)
pendant une séance en plénière.
Demain c’est le dernier jour de l’Assemblée. C’est fou comme ça a passé vite. On est tous heureux mais très fatigués. On ne sait plus toujours dans quelle langue on parle, on chante des chants qui viennent d’Estonie, de Tanzanie, de Hong Kong, de Haïti… On mange des trucs qu’on ne reconnaît pas. On découvre des réalités d’Eglise qui nous font relativiser nos « petits » problèmes. On entend des témoignages qu’on a très envie de partager avec vous à notre retour. Bref, je me sens vraiment privilégiée d’avoir pu vivre cette expérience.

La journée de demain se passera essentiellement en plénières. L’objectif : voter les textes officiels, c’est-à-dire le message de l’Assemblée, les résolutions, les déclarations publiques… Un comité éditorial a travaillé toute la semaine (parfois de nuit pour suivre le rythme !) et a récolté les réflexions, pensées, interpellations des ateliers de groupes, des conférences, des messages des pré-assemblées régionales, etc. Comme quoi, les luthériens aussi sont très synodaux, attentifs à consulter les représentants des Églises et à tenir compte des besoins des différents contextes locaux.

Tout ça est de prime abord assez long et rébarbatif : le président de séance lit des textes, on peut les amender (il faut alors se présenter devant un micro et argumenter), les discuter. Le comité éditorial tient compte de toutes les remarques, refait une proposition qui est à nouveau lue, discutée, amendée, et ainsi de suite jusqu’au le vote final. Oui c’est long mais important : l’assemblée établit la feuille de route de la Fédération, de ses Églises membres et du conseil pour les 7 prochaines années.

Le soir, pendant la célébration finale, le nouveau conseil de 48 membres sera installé. Et Christian Albecker, le président de l’UEPAL, a été élu membre du conseil. Avec une déléguée de l’Église luthérienne italienne, il représentera les Églises minoritaires au sein de la « région » Europe de la FLM où les Églises allemandes sont très majoritaires.
Mercredi, nous repartirons pour la France. Sauf Christian Albecker qui siègera en séance de conseil et s’envolera un jour après nous.
A bientôt pour vous raconter le reste de vive voix !

Temps de prière et de Sainte Cène

Danseuses pendant un temps de prière du matin
Comme dans toute assemblée, nous entendons des rapports, des exposés divers et variés. Mais ce qui est, peut-être, le plus important, est la place que tient la prière. Le matin, à midi, le soir et au début de chaque réunion du groupe village pendant laquelle nous discutons du thème du jour.

Les prières du matin et du soir nous font vivre des liturgies qui peuvent, parfois, nous étonner tant il y a, à la fois, de solennité et de simplicité. La Parole de Dieu est lue mais aussi jouée comme une pièce de théâtre ou dansée. Ainsi, ce ne sont pas seulement nos oreilles qui sont mises à contribution, nos yeux le sont également. Cela nous permet de méditer autrement la Parole de notre Seigneur.

Et que dire des liturgies de Sainte Cène !  A Paris, dans l'Inspection luthérienne, nous sommes attachés à une forme liturgique rigoureuse qui ne laisse pas toujours la place à l'imprévu. Là, à Windhoek, pendant l'assemblée, je découvre que la liturgie luthérienne portée par la Fédération n'est pas sclérosée mais qu'elle se vit dans une vraie liberté. Certes, les éléments essentiels sont là : épiclèse, anamnèse, paroles d'institution mais pas toujours à la même place.

(c) LWF/FLM
Pendant cette assemblée, je découvre que mon expression de foi liturgique est multiple et diverse et qu'il ne m'est pas possible de l'emprisonner dans telle ou telle forme. Je ne peux pas dire : cela est vraiment luthérien et cela non.

Tout cela me rappelle que le Réformateur nous invite à être libres par rapport aux formes liturgiques car l'essentiel est que lorsque la communauté se rassemble, elle puisse entendre la proclamation de la Parole de Dieu qui nous rappelle que nous sommes libérés par la grâce. Ne soyons donc pas prisonniers de formes liturgiques que nous dirions vraies parce que nous les vivons depuis de nombreuses générations !

Jean-Frédéric Patrzynski

Sers-toi de tes talents !

Un stand de l'Omatala (c) LWF
Parmi les choses proposées à l'assemblée, il y a l'Omatala. Littéralement "place du village" en langue locale, il est composé d'un lieu - une grande tente sous laquelle on trouve des stands - et de temps : 3 créneaux de 15h à 16h30, où l'on peut soit faire le tour des stands, soit participer à un atelier.
  
"Sers-toi de tes talents", c'est le nom de l'atelier auquel j'ai participé vendredi. Cet atelier ("Workshop" en anglais) était organisé par la NMS, une société des mission norvégiennes, qui soutient plusieurs projets d'évangélisation et d'animation jeunesse dans notre Eglise. 

"Sers-toi de tes talents", c'est le nom d'un processus de formation réciproque, d'abord mis en place dans l’Église luthérienne à Madagascar, et ensuite théorisée et "exportée" dans d'autres contextes, en particulier africains. L'idée est de financer la formation d'une personne motivée, dans un domaine utile à toute la communauté, pour qu'ensuite cette personne mette en œuvre ce qu'elle a appris dans son lieu de vie, et qu'elle forme d'autres personnes à ce qu'elle a appris. Cela peut être pour apprendre une nouvelle méthode de culture, ou des techniques de construction, ou de la théologie, etc. L'idée est aussi de valoriser les capacités et les connaissances des membres de la communauté et de les encourager à les partager avec d'autres. On peut avoir plusieurs membres qui se forment en même temps dans des domaines très différents, et qui se font réciproquement bénéficier de leurs formations ensuite. Cette méthode a produit des résultats visibles, tant en terme de résultats concrets qu'en termes d'estime de soi des membres de la communauté. La NMS réfléchit maintenant à comment proposer cette méthode aux Églises en Europe, où elle pourrait ouvrir des pistes prometteuses.

Autre atelier sur une campagne du COE en faveur du dépistage du Sida
J'ai vraiment trouvé cette idée très intéressante pour nous, pour nos formations de prédicateurs laïcs, de catéchètes, ou toutes autres formations qui pourraient nous être utiles en Église. J'ai pensé aussi à la Miji, la mission intérieure jeunesse, qui cherche à faire de son académie de louange un lieu de "formation de formateurs" à la louange pour les jeunes, et à la formation pour les paroisses "Une Eglise de témoins", qui est en train de se développer après avoir été expérimentée en région parisienne depuis 18 mois. J'ai pensé aux implantations d’Églises, où l'idée est de formée de nouvelles communautés, avec parfois des gens qui ont encore besoin d'approfondir leur foi, tout en étant déjà engagés. J'ai enfin pensé au travail que fait déjà la paroisse du Marais, avec le projet St Paul, où tant de laïcs sont déjà impliqués dans la formation d'autres personnes, dans des domaines divers et variés mais liés à la vie de L’Église.

Ce qui est particulièrement intéressant, c'est cette valorisation de ce que chacun peut apporter à l’Église toute entière. Nous ne manquons pas de possibilités de formation (formations locales ou régionales, formations par correspondance, MOOC, etc.), mais ces formations ne sont pas toujours suivies de mise en pratique, ou de transmission à d'autres. Or c'est en transmettant à d'autres, en répondant à leurs questions, qu'on approfondit soit-même ce que l'on vient d'apprendre ! 

Claire Sixt Gateuille

lundi 15 mai 2017

Regards de loin d'une adepte des réseaux sociaux


Le pasteur Musa Panti Filibus, archevêque de l’Église luthérienne du Christ au Nigéria, président de la Fédération luthérienne mondiale. Photo: FLM/Albin HillertMalgré mes réunions et déplacements divers, j'ai réussi plus ou moins à suivre une partie de l'ambiance et des conférences de l'Assemblée à Windhoek. Cela est grâce aux vidéos, aux réseaux sociaux, au site de l'assemblée et de la Fédération Luthérienne et bien sûr grâce à votre blog et la volonté de rendre compte de ce que vous vivez sur place. J'ai pu suivre l'élection du nouveau président de la FLM, l'archevêque Musa Panti Filibus, ce qui m'a fait plaisir car j'ai eu l'occasion de travailler avec Musa quand nous étions collègues à Genève. Mes prières pour lui dans ce nouveau ministère international qui s'ajoute au travail considérable avec son Église au Nigeria.

Martin Kopp speaks at the thematic plenary on "Creation - Not for Sale" at the Twelfth Assembly of the Lutheran World Federation. Photo: LWF/Albin HillertParfois on s'en prend aux réseaux sociaux, à la "Privation de l'intime" et à notre société de l'information, mais pour ce genre de grand rassemblement international, c'est réellement une chance de pouvoir vivre quelques éléments en direct sans attendre le retour des délégués et leurs rapports.  Merci aux personnes qui travaillent dans l'ombre pour permettre cela, cela vaut la peine!


Libres por la gracia de Dios es el tema de la Duodécima Asamblea de la FLM y la celebración de la Reforma en 2017. Foto: FLM 
Réception et communion
Il y a tentation, bien sûr, à vivre tout dans l’instantanée, à ne pas travailler les thèmes en profondeur lors du retour, d'aborder l'Assemblée comme un divertissement. Pourtant à travers vos réflexions et clins d’œil, j’aperçois une communion eucharistique et fraternelle, une plongée dans la prière et la Parole de Dieu qui animent profondément les discussions et prises de décisions. Il y a dans tout cela un travail de réception des thèmes et des expériences de l'Assemblée de Windhoek, qui est en cours et qui met en chemin. Vivre le déplacement et goûter à une communion universelle comme vous le faîtes est souvent "exaltant" et non pas évident à partager. Mais les fragments du vécu que vous partagez ici nous aideront à vous rencontrer lors de votre retour avec des questions un peu plus pertinentes, au moins espérons-le ! Pendant l'Assemblée on court un peu après le temps mais ensuite le temps du retour et de la réception est lent.

Cette réception est notre responsabilité commune. Alors pour aider le retour de nos délégués, voilà quelques endroits virtuels à visiter pour trouver des ressources théologiques, spirituelles, audiovisuelles et écrites bien réelles !

mis à jour régulièrement - il faut s'y promener un peu, à travers les pages de programme pour chaque jour, mais on y trouve plein de choses!
Par exemple les communiqués de presse en français et oui en anglais aussi!

 
Les pages ressources  donnent accès aux livrets (aie, en anglais espagnol et allemand) sur le thème et les sous thèmes - le salut pas à vendre, les êtres humains pas à vendre, la création pas à vendre.

Les photos sur le compte flickr donnent des aperçus magnifiques de la diversité de la communion mondiale et de l'ancrage de cette assemblée en Namibie.

Et puis si vous êtes sur twitter suivez @lwfassembly

Belle promenade virtuelle à nous qui ne sommes pas en Namibie.

L'hymne du rassemblement

Ecoutez l'hymne du rassemblement de l'Assemblée de la FLM !


dimanche 14 mai 2017

Célébration des 500 ans de la Réforme

La procession (c) CSG
Aujourd'hui, c'était la grande fête ! Une explosion de rythmes, de couleurs, de joie et de reconnaissance. 

Nous nous sommes levés très tôt pour être à 7h15 devant les bus. Une heure plus tard, nos sacs fouillés et nos corps scannés au détecteur de métaux, nous pouvons enfin partir pour le stade Sam Nujoma, où nous arrivons vers 9h. Là, nous attendent déjà de nombreuses chorales. Certaines sont venues d'Afrique du Sud, du Botswana, ont parfois fait 24h de bus pour se réjouir avec nous. Car cette célébration des 500 ans de la Réforme, c'est un événement exceptionnel ici. Chacun - et surtout chacune - a mis sa plus belle tenue, son costume traditionnel le plus élaboré, pour honorer Dieu en ce jour. Les pasteur(e)s ont été priés de se mettre "en tenue", mais pas en habit liturgique (sauf les célébrants). 

La célébration commence à 10h. Nous sommes bien placés, la procession passe devant nous. Procession, chorales locales et chœur de l'assemblée, salutations, prières, chants, lectures bibliques, Cène, envois et bénédiction vont se succéder pendant quatre heures... Les pique-nique nous sont distribués après la communion, lors que le culte n'est pas fini... peut-être pour rappeler que la Cène était un repas... 

Il a fait chaud, malgré les tentes installées pour nous protéger du soleil. Mais toujours, un peu d'air frais venait nous rafraichir au bon moment. Quand nous commencions à ressentir la soif, on nous distribuait des bouteilles d'eau. Quand on commençait à sentir la lassitude, un chant entrainant nous réveillait de notre torpeur. Je dois avouer que je pensais trouver ces 4 heures beaucoup plus longues ! 

Après ce culte marathon, il est prévu d'enchainer avec la "célébration", 1h30 de fête à l'africaine, avec chorales, danses, etc. Mais il faut bien l'avouer, nous - délégués français - n'en pouvons plus. Cela fait 5 jours que nous vivons des journées marathon, et si l'on veut contribuer à ce blog, il faut attendre que la connexion soit meilleure parce que moins de gens sont connectés, et donc attendre le soir tard ou le matin tôt... Aussi nous décidons d'appeler un taxi. On nous demande de ne prendre que la compagnie "sécurisée" avec laquelle a été passé un arrangement. Nous appelons, et montons dans le mini-bus de cette compagnie qui arrive, avant de découvrir qu'en fait, il était prévu au départ pour les représentants oecuméniques... Il y a de la place pour tout le monde, Christian Albecker se retrouve voisin du Cardinal Kurt Koch qui lui donne des nouvelles du pape.  

Nous rentrons donc (enfin) à l'hôtel vers 15h20, et savourons un peu de temps libre et une bonne bière. Un petit tour à la piscine achève de détendre ceux d'entre nous qui bravent l'eau froide. Un petit tour sur le blog ou sur leur messagerie pour ceux qui en ont le courage. 
Demain, le marathon reprend. 

Claire Sixt Gateuille

La prière aux pieds nus

(c) LWF
A Busan, j'avais prié avec mes pieds (voir ici). A Windhoek, j'ai prié pieds nus !

Jeudi, le temps de prière du soir était centré sur le buisson ardent. Je faisais partie des lecteurs de ce temps de prière, et lors de la liturgie, la célébrante nous a invités à quitter nos chaussures, pour manifester la présence de Dieu parmi nous, comme Moïse devant le buisson ardent. Je suis donc montée au pupitre pieds nus... 

Ce soir aussi, nous étions invités à prier pieds nus, cette fois-ci en marchant sur un sol granuleux qui symbolisait le désert, où Dieu vient cheminer avec son peuple. Nous pouvions aussi écrire une prière, prendre une pierre représentant ce que nous avions à confesser et la déposer dans un bassin d'eau, qui symbolisait le pardon de Dieu, être béni(e) par quelqu'un, avoir les pieds lavés, ou simplement chanter avec la chorale. 

(c) LWF
Les temps de célébrations de cette assemblée sont toujours très créatifs, très beaux avec une chorale et un accompagnement musical de qualité et très entrainants, des chants modernes ou arrangés de façon moderne, des lectures à plusieurs voix et en plusieurs langues, parfois de la danse ou une mise en scène de la lecture biblique, des symboles visuels (noix de Makalani, eau, arbre, chaines, etc.). Tout est fait pour que le culte nous touche tout entiers, pas seulement notre intellect, mais notre corps, nos émotions, notre imagination ; pour témoigner que la relation que nous avons avec Dieu n'est pas enfermée dans nos têtes, mais qu'elle nous englobe, nous entoure, nous embrasse. 

J'ai déjà repéré quelques chants que j'aurai plaisir à faire connaitre à notre Eglise dès notre retour. Et quelques idées pour les cultes "autrement". Car ça sert aussi à cela, ce genre de grand rassemblement : à prendre du recul par rapport au quotidien, à trouver de nouvelles perspectives, de nouvelles idées, une bouffée d'oxygène, un temps pour se renouveler.

Claire Sixt Gateuille

samedi 13 mai 2017

La pré-assemblée des jeunes... Les temps cultuels et culturels


c JC
Nous revoilà à Ondangwa où les journées étaient longues et riches ! Mais heureusement, nous n'avons pas que travaillé, nous avons aussi eu des temps divertissants pour nous faire découvrir le pays et les différents horizons dont nous venons.

         Vendredi 5 mai, nous avons été invités à revêtir nos tenues traditionnelles de nos pays respectifs afin de partager nos différentes cultures. J'ai été bien embêtée pour ce point, car aussi loin que je me souviens, je n'ai jamais vu de tenues traditionnelles par chez nous. Il me semble bien qu'il y ait un habit traditionnelle savoyard mais qui n'a du être porté par personne depuis 1870, date où le pays de Savoie a été rattaché à la France. Bref, tout ça pour dire, que j'étais bien embarrassée, heureusement que j'avais dans mes affaires un débardeur blanc avec des motifs bleu et rouge... j'ai ainsi pu dire que je portais les couleurs du drapeau de notre chère France.
La Fédération Luthérienne Mondiale est divisée en 7 régions : Europe centrale et de l'ouest ; Europe de l'Est, Pays Nordique, Asie, Amérique du Sud, Afrique et Amérique du Nord. Chaque région a alors eu 15 minutes pour présenter nos cultures. La soirée a ainsi été très variées en dance traditionnelles, chants ou pièce de théâtre. Etant avec une forte population allemande et seule frenchie du coin, nous avions décidé de jouer une pièce de marionnette, où nous étions nous même les marionnettes, le conte était Cendrillon.


         Dimanche 7 mai, nous avons été divisée dans différentes paroisses autour d'Ondangwa afin d'assister au service dominicale, qui a duré plus de … 3h30 ! Oui,oui, et encore, nous étions en retard. Je n'ai pas compris grand chose, étant donné que le pasteur parlait la langue locale. Autant dire que le temps a été assez long ! Cependant, il y a eu 25 baptêmes d'enfants, ce qui a été assez impressionnant. Aussi l'offrande est un moment très important où les gens accompagnés par 3 différentes chorales qui se relaient se lèvent en partant du fond pour apporter leurs dons devant avec au choix 3 paniers (on peut donner pour un seul ou pour les 3), pour le service quotidien, les baptêmes et la mission. Il est très important de donner quelque chose et il serait très malvenu de ne rien apporter. Nous avons compris cela quand nous avons soulevé ne pas avoir de monnaie Namibienne étant donné que nous sommes cantonnés dans des hôtels à longueur de journée.


c JC






        Enfin, lundi 8 mai, nous avons repris la route pour ce fameux voyage de 17 heures. Si vous avez suivi, nous avons mis 12 heures à l'aller et cinq heures de plus au retour... pourquoi donc ?




c JC




Parce que nous avons pris une route différente. Pour se rendre à Ondangwa, on peut traverser Etosha, qui est le plus grand parc naturel sauvage du pays où les espèces sauvages tels antilopes, lions, éléphants, zèbres, girafes etc sont protégés. Bon pour être honnête, je ne pense pas qu'ils soient tant sauvage que ça, vu le nombre de voiture qui traverse le parc et s'arrête pour les photographier sous tous les angles. Mais nous avons donc eu la chance de revenir sur Windhoek par cette route et il faut avouer que cela reste époustouflant de croiser une troupe d'éléphants, ou de zèbres... Petite anecdote, nous avons même eu une girafe qui a fait son show, marchant à côté du bus à lente allure, traversant devant nous pour se montrer de l'autre côté et courant légèrement pour montrer sa prestance !
c JC






Voilà pour l'aspect ludique de l'assemblée. J'aimerais poster beaucoup plus, mais deux problèmes majeurs sont fort présent... Internet et mon temps libre étant très aléatoire et pas forcément en même temps, cela rends tout plus compliqué ! Mais revenez car j'ai encore beaucoup de choses à raconter !Merci à Johannes Céline pour ses photos d'une très belle qualité. 

Bonne nuit:)